Au coeur du vieux quartier de La Roche-Bernard, la Galerie du Loup accueille tout au long de l'année le sculpteur Michel Vranckx.
La légende....
Le 9 septembre 1456, peu après la Guerre de Cent Ans, la météorite Coloptera quitte son orbite pour venir s’écraser dans le golfe de Biscaye. Des éclats touchent les Côtes de Bretagne et La Roche-Bernard. Ces fragments dégagent des gazes polypeptides au contact desquels les habitants subissent d’importantes transformations génétiques qui, au fil des générations, laissent la place à un nouveau genre humain de taille réduite : les Bihans.
À l’issue de la Bataille des Cardinaux, le 20 novembre 1759, une horde de Gnomes des Cornouailles envahit La Roche-Bernard. Les Bihans les repoussent en leur offrant une forte résistance.
Il faut attendre le milieu du XIXe siècle pour que les habitants de La Roche-Bernard retrouvent une taille normale grâce à Paul-Auguste Chauvirage, chimiste de renom, qui met au point un antidote à base de polygonacée : le Fagopyrum. Mélangé aux ingrédients traditionnels de la pâte à galette, l’effet est immédiat. Pour célébrer l’événement, on crée une galette magique qui se déguste aujourd’hui encore : la Sarrasine.
Désormais, le quartier n’abrite plus que quelques ‘ irréductibles Bihans’, nichés par-ci par-là, dans les façades.
Les Bihans sont aujourd’hui au nombre de 37 dans les rues du vieux quartier et nichent sur un rocher dans la Galerie du Loup.